Cette citation, je l’approcherais bien du regard que l’on se doit de porter sur la société afin de la comprendre. Ne regardons pas uniquement la foultitude, nos semblables, regardons, écoutons « le plomb » « la palette et les chiffons » c’est à dire chaque homme dans son unité, pour y découvrir les clefs, l’or que nous cherchons.
Venons-en à la forme du geste et du trait (mélodie et rythme) Il fait partie de l’acquis, inscrit après des années de pratique du cerveau, qui transmet au bras, à la main par instinct. On le retrouve ainsi au cours des années, par un travail constant et quotidien, comme une véritable signature permanente.
Quant aux couleurs, si chaque artiste à sa « palette » elle se module par l’instant vécu, ou par un choix ponctuel réservé à l’œuvre du moment. Pou les matériaux utilisés, au-delà d’une volonté délibérée de resté soit « classique » soit de créer des effets particuliers ou provocateurs, c’est parfois la nécessité économique qui les imposent.
Pour moi, lors de la réalisation d’œuvres, j’ai toujours en tête l’objectif de ne reprendre les gestes ou les « manières » d’autres artistes, mais d’imaginer « l’incréé ». Le « beau » n’étant en aucun cas le but de l’œuvre. Le désapprentissage des techniques le choc, des matières non orthodoxes aide à atteindre la satisfaction